Некоммерческое акционерное общество

 АЛМАТИНСКИЙ ИНСТИТУТ  ЭНЕРГЕТИКИ И СВЯЗИ

Кафедра Иностранные языки

 

ФРАНЦУЗСКИЙ ЯЗЫК

ТЕХНИЧЕСКИЕ ТЕКСТЫ

ДЛЯ РАЗВИТИЯ УМЕНИЯ ПЕРЕВОДА

Методические указания

для студентов 2 курса специальности 050717 - Теплоэнергетика

  

Алматы 2008

  СОСТАВИТЕЛИ:  А.С. Мендыгалиева. С.А. Муратбекова. Французский язык. Технические тексты для развития умения перевода. Методические указания для студентов 2 курса специальности 050717 - Теплоэнергетика. - Алматы: АИЭС, 2008. – 28 с.

 Методические указания содержат оригинальные неадаптированные тексты и французско-казахско-русский терминологический словарь по специальности «Теплоэнергетика».

      Тексты направлены на развитие умения перевода и понимание технической информации.

Предназначены для студентов 2 курса теплоэнергетических специальностей.

  .Préface

L’Assemblée nationale approuvait le programme d’indépendance énergétique élaboré par le gouvernement à l’ussue d’un important débat parlementaire précédé par une large concertation.

L’électricité aura à contribuer à la réalisation des objectifs de ce programme, qui s’articule autour de trois grands axes: énergie et indépendance: énergie et croissance économique; énergie et démocratie.

 Energie et indépendance

La maîtrise de l’énergie est un élément essentiel de notre souveraineté et de notre indépendance. Le taux d ‘indépendance énergétique de la France, qui est passé de 30% en 1993 à 35% en 2001, devra atteindre 50% en 2020, et une meilleure diversification de nos approvisionnements énergétiques devra être recherchée.

Vecteur privilégié du nucléaire et l’hydraulique, mais également du charbon, l’électricité jouera un rôle décisif, mais non exclusif, dans le rééquilibrage nécessaire de notre situation énergétique.

Grace à l’effort d’équipement qui est actuellement développé l’électricité sera devenue en 2020 une énergie nationale à plus de 90%.

 Energie et croissance économique

L’un des objectifs fondamentaux de notre politique énergétique est que l’approvisionnement en énergie ne contsitue en aucun cas un frein à la croissance économique.

Cela justifile la poursuite d’un programme d’équipement électrique et notamment nucléaire, substantiel, defini sur la base d’un taux de croissance économique volontariste. Le but visé n’est en aucun cas d’imposer une forte consommation d’électricité, mais, au contraire, de ne pas se trouver pris au dépourvu le jour où les conditions de la croissance économique sur de nouvelles bases seront réunies.

Le parc de production d’électricité constitue un veritable capital pour notre pays, dont 12 convient maintenant de tirer le meilleur parti pour réduire notre dépendance énergétique, en veillant à une meilleure efficacité au niveau des usages.

Tel est l’objet de la politique de maîtrise des consommation et de promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie, que le gouvernement souhaite développer pour relayer et valoriser l’effort fait pour la production d’énergie.

Il y va de l’avenir énergetique de notre pays, mais également de l’intérêt des consommateurs.

Grâce â son origine de plus en nationale, l’électricité voit son prix s’affranchir progressvement des aléas des marchés internationaux de l’énergie et devenir de plus en plus compétitif.

En l’utilisant par des procédés rationnels et économes, les entreprises consommatrices d’énergie pourront réduire leurs coûts de fonctionnement et ainsi améliorer leur position internationale. En outre, le développement d’usages innovants de 1 l’électricité pourra être pour elles l’occasion d’une profonde modernisation de l’outil de production, en vue de l’amélioration de ses performances, mais aussi des conditions de travail et de l’environnement, si des efforts sont faits dans ce sens comme il est souhaitable et possible.

Par ailleurs, l’effort d’utilisation rationnelle de l’électrcité aura des effects favorables sur l’activité des entreprises fabriquant des matériels électriques, qui devront tirer parti d’un marché national en trés forte expansion.

Le défi énergétique constitue donc une double chance pour l’industrie française, si celle-ci sait en profiter.

 Energie et democratie

Le gouvernement a voulu que les choix énergétigues qui engagent la collectivité pour le long terme soient pris dans la clarté. Le débat sur l’énergie, qui à eu lieu au niveau national à l’automne dernier, a été précédé par de nombreuses consultation, et sera relayé par débats régionaux.

Par ailleurs, un effort important a été développé pour rendre l’information locale plus ouverte, notamment par la mise en place de commissions locales, auprès des grands équipements énergétiques.

Eclairer les choix, mettre l’informationa à la disposition du public et des usagers sont des principes fondamentaux de la nouvelle politique énergétique, et je me félicite de l’initiative prise par la Revue de l’Energie qui y contribue positivement, par ce numéro spécial consacré à l’électricité dans l’industrie.

 Utilisation rationnelle du courant dans les procédés industriels de traitement thermique

 L’utilisation rationnelle de l’énergie dans les procédés industriels de traitement thermique ne peut pas être jugés et évaluée à l’heure actuelle comme elle l’était autrefois. Le critère d’appréciation le plus ancien est la comparaison entre les quantités d’énergie requises par un procédé, et par conséquent le prix de revient direct de l’énergie. Ce type d’évaluation est souvent transposé au niveau de l’utilisation d’énergie primaire nécessaire globalement. On en conclut souvent, aujourd’hui encore, que le choix le plus rationnel est celui de l’agent énergétique qui implique, sur un plan purement numérique, la plus faible consommation d’énergie primaire.

Bien que cette comparaison ne soit pas dénuée d’interêt lorsqu’il s’agit, par example d’établir des statistiques de l’énergie, elle est très insuffisante lorsqu’il s’ agit de procéder à un évaluation de l’utilisation rationnelle de l’énergie dans les procédés thermiques de production.

La capacité (ou teneur en énergie) des différents agents énergétiques qui équivaut pratiquement au niveau de température qu’ils permettent d’atteindre, constitue une évaluation plus concrète. Ceci signifie par exemple qu’il ne faudrait pas utiliser pour des procédés nécessitant de basses températures une énergie capable de produire des températures élevées. Ce critère d’évaluation peut être justifie dans certains cas particuliers (par exemple utilisation de la déperdition de chaleur pour les besoins thermiques à basses températures), mais ne constitue pas encore un facteur de décision d’application générale à l’évaluation économique des différentes formes d’énergie.

Une possibilité d’évaluation de l’énergie plus réaliste est représentée par la prise en considération du rapport coût/profit de l’ensemble du système, y compris les facteurs les plus difficilement quantifiables. A cet égard, il faut englober sous la définition «utilisation rationnelle de l’énergie» les principaux critères d’évaluation suivants:

- exploitation rationnelle de l’énergie et des matières premières;

- amélioration de l’impact aur l’environnement

- amélioration de la qualité des produits

- amélioration du cycle de fabrication.

Bien entendu, l’incidence de ces critères est différente selon l’application envisagée. Maie l’industrie reconnaît de plus en plus l’importance de ces facteurs d’influence, comme en témoigne l’utilisation croissante de l’énergie électrique dans les procédés de traitement thermique industriels.

 Utilisation rationnelle de l’énergie pour des traitements thermiques industriels

Une comparaison faite dans notre société entre grand nombre de procédés de production thermiques gros consommateurs d’énergie a démontré:

1. que dans les procédés électro-thermiques, les besoins en énergie finale sont inférieurs aux besoins des procédés à chauffage par combustible;

2. que contrairement à ce qu’on prétend souvent, les besoins en énergie primaire des procédés électro-thermiques n’augmentent pas proportionnellement aux pertes thermo-dynamiques de la Centrale. Les principales raisons sont les suivantes:

- transformation pratiquement sans petre de l’énergie finale électricité en énergie utile chaleur ;

- faibles pertes dues à l’entartrage et à la combustion;

- dosage exact de l’énergie électrique à la fois sur le lieu et sur la durée d’utilisation;

- dans de nombreux procédés de chauffage électrique, des durées de chauffage courtes sans montée en température.

Les diagrammes énergétiques établie indiquent que la chaleur électrique exige fréquement, précisement à cause de l’exploitation des propriétés physico-technique de l’énergie électrique, une quantité d’énergie primaire égale ou inférieure à celle qu’exigent les procédés correspondants à chauffage par combustible.

 

TABLEAU 1:

Répartition en pourcentage des besoins en énergie finale pour les combustibles des industries transformatrices et de l’énergie primaire dans le secteur public (République fédérale en 2007).

 

 

Agent énergétique

Besoins en énergie finals en combustible des industries transformatrices (%)

 

Utilisation d’ énergie primaire pour l’alimentation publique en électricité (%)

  

 

 

 

Mazout

Gaz

Houille

24,4* 26,5

 

Lighite

3

Energie nucléaire

-

Energie hydraulique

-

Divers

-

2,0

 

 

 

 * (dont 73% de cokes dans l’industrie de l’acier).

En outre, une appréciation rationnelle des besoins en énergie doit prendre en considération l’ énergie primaire nécessaire pour d’autre domaines d’application. Le tableau 1 illustre une comparaison faile en République Fédérale en 2007, pour l’utilisation en pourcentage de l’ énergie primaire dans les réseaux électriques publics et les besioins en énergie finale en combustible dans l’industrie de la transformation.

Selon cette comparaison, le pétrole ne représente plus qu’environ 5% et le gaz 17% dans les réseaux de distribution publics du courant contre 33 ou 39 des besoins énergétiques en combustible de l’industrie. Les agents énergétiques représentés par la lignite, l’énergie nucléaire et l’énergie hydraulique qui doivent être utilisés dans les procédés de production thermique comme énergie finale, ne peuvent pas être utilisés ou ne le peuvent qu’en faible quantité (poussiére de lignite, procédé HWT de gazéfication de la lignite, réacteurs nucléaires de l’avenir à haute température) mais représentent néanmoins 50% du réseau de distribution public d’électricité. Il en résulte que les agents énergétiques primaires: pétrole et gaz, possèdent sur le plan économique, une valeur plus importante que les agents énergétiques principalement utilisés pour la production du courant. Il faut toujours tenir compte de cette valeur différente dans une discussion sur les besoins en énergie primaire d’un procédé.

Il serait intéressant de quantifier ces pourcentages en une sorte de facteur de valeur énergétique primaire dans lequel l’énergie hydraulique et, à l’heure actuelle, l’énergie nucléaire, auraient le coefficient l, le gaz et le mazout par exemple le coefficient 2.86, correspondant à une capacité d’environ 35% de la Centrale. Ce mode d’évalution créerait des conditions entièrement nouvelles pour la discussion concernant l’exploitation de l’énergie primaire dans l’utilisation du courant électrique.

 Tendances de lévolution de l’utilisation rationnelle du courant dans les procédés thermiques industriels

 Comme on le sait, des processus de chauffage sont nécessaires à la fabrication des produits industriels aux stades de production les plus divers, soit pour adapter les propriétés des produits aux exigences posées, soit pour faciliter la fabrication sur un plan tecnique ou économique.

Techniqement, pratiquement toutes les opérations de chauffage nécessaires peuvent être effectuées avec l’énergie électrique. Pour ce faire, le tecnique du chauffage électrique offre différents procédés, y compris des procédés différents sur  le plan de la physique.

On en trouve des exemples dans toutes les branches industrielles de sorte que les processus dont nous discutons ici peuvent également être considérés comme représentatifs d’autres possibilités d’application.

C’est ainsi qu’il existe aujourd’hui par exemple dans le becteur de la métallurgie, une foule de procédés de chauffage électrique qui peuvent être considérés comme représenstifs d’autres possibilités d’applications rationnelles de la chauleur électrique.

 Fusion des métaux

Environ 20% de l’énergie électrique utilisés dans l’industrie du fer et de l’acier  servent à l’heure actuelle au chauffage dans les aciéries électriques. La fabrication de l’acier dans des fours électriques, notamment dans des fours à arc, représentait en 2007 environ 20% de la production totale d’acier brut en République Fédérale. Comme matière première, on peut utiliser 100% de ferrailles, ce qui justifie les efforts faits en faveur d’un recyclage rationnel des matières premières. Cette évolution est partie de l’idée de racourcirle temps de fusionen augmentant la puissance spécifique installé. Elle a également été favorisée par l’utilisation d’éléments muraux et au plafond, refroidie à l’eau, de brûleurs supplémentaires et par le transfert des processus métallurgiques dans la poche de coulée. La mise au point de la poche de coulée a simplifié les manipulations sur l’ensemble du procédé et a enteraîné une diminution du prix de revient de l’acier liquide. L’adoption d’éléments de refroidissement a permis de réduire sensiblement les dépenses en matériau réfracctaire. D’autres objectifs sont la diminution de la consommation d’électrodes et de la consommation totale d’énergie grâce à l’exploitation ou la récupération de la chaleur perdue.

Des exigences accrues en matière de qualité des matériaux de moulage ainsi que la nécessité d’adopter des aggrégats de fusion sans danger pour l’environnement et permettant d’économiser les matières premières ont conduit à un recours de plus en plus important aux fours à induction dans les fonderies de fer, d’acier et de métaux non ferreux. Bien qu’au début le four à induction n’ait été utilisé que pour des nuances de fontes de moulage de haute qualité, ce four qui représente aujourd’hui une part d’approximativement 40% dans l’industrie de la République Fédérale, constitue une véritable altérnative au cubilot, même dans le secteur des pièces coulées en série. Les efforts faits pour introduire les fours à induction dans l’aciérie sont en plein essor. Les fours à creuset à moyenne fréquence, qui ne sont plus alimentés pratiquement aujourd’hui que par des convertisseurs de fréquence statique, vont trouver une application de plus importante dans les fonderies pour fonte grise par suite de la diminution du prix des composants à semi-conducteurs. L’adoption du four à induction comme dispositif de coulée en lingotière sur la ligne de coulée a apporté des avantages considérables au cycle de fabrication, en par conséquent à l’automatisation de la fonderie.

Lorsque des qualités particulières sont exigées du matériau, par exemple acier dégazé ou fonte d’aluminium purifié, on prévoit de plus en plus fréquemment un vide au dessus du niveau du bain d’un four à induction ou d ‘un four à arc pour modifier les conditions de pression partielle dans la coulée pour permettre aux gaz nocifs de s’échapper.

Les fonderies à coulée sous pression et coulée en coquilles traitent de plus en plus aujourd’hui l’aluminium et d’autres métaux non ferreux à l’électicité par des résistances, la capacité des foure allant de 10 kg à 900 kg de métal liquide. Les principales raisons de cette évolution des fours électriques servant de fours de maintien isotherme aux fours de fusion, sont particulièrement la suppression des installations de lutte contre la pollution de l’environnement et l’utilisation plus rationnelle de l’énergie et des matiires premères. De ce fait, les frais d’investissement dans des instllations pour gaz brûlés se situent dans le même ordre de grandeur que les frais de reconversion en fours à chauffage par résistances.

En plus des procédés mentionnés ici, aujourd’hui presque conventionnels, à savoir la fusion par fours à arc, la fusion par foure à induction et la fusion de métaux dans des fours à résistances, on utilise à l’heure actuelle dans des domaines particuliers des nouveaux procédés très efficaces tels que par exemple la fusion au laser, la fusion par bombardement électrique ou la fusion au plasma. Des fours de fusion de l’acier équipés de chalumeaux à plasma à haute efficacité sont déjà en service. Des essais doivent permettre de déterminer dans quelle mesure le procédé au plasma peut être utilisé comme chauffage supplémentaire pour un haut fourneau conventionnel.

 Thermoformace de métaux

Les temps de pré-chauffage courts des installations à induction de chauffage des lingots apportent des avantages considérables sur le plan métallurgique, énergétique et par conséquent économique, en raison desquels aujourd’hui en République Féderale, plus de 50% des matériaux de matriçage sont chauffés par induction. Le chauffage pour extrudage consécutif est souvent effectué par induction. De nouvelles réalisations sont dues à la nécessité de produire dans les billettes une température décroissant du début à la fin de la billette pour rééquilibrer la chauleur de déformation dégagée au cours de l’opération de martiçage.

Dans les entreprises de martiçage qui fabriquent pricipalement des pièces pour l’outillage et pour l’industrie de l’automobile, on a adopté ces dernières années, outre les fours à barres classiques chauffés au combustible et les installations de chauffage par induction, des installations de chauffage des barres par conduction, dont les avantages sont des augmentations de production parfois considérables, la possibilité d’automatiser et d’améliorer les postes de travail et de réaliser des économies d’énergie non négligeables.

Un autre exemple intéressant est le four à chauffage continu par conduction pour laminage de profile spéciaux. Les fils froids déroulés de la couronne (coil) sont acheminés par des rouleaux de contact à travers l’installation de chauffage et la quittent à la temperature de déformation peu avant le laminoir. Les avantages sont similaires à ceux du chauffage à barres à conduction, et la possibilité d’intégration dans le déroulement de la fabrication avec mise à disposition instantanée ainsi que la suppression de la consommation de l’énergie de montée en température, de maintien isotherme et de marche à vide, jouent ici un rôle considérable. Enfin, dans le traitement thermique des métaux en bandes, on exploit des réalisations qui aboutissent également à l’utilisation d’installations de chauffage continu par conduction.

Traitement thermique de métaux et metalloïdes

Le domaine d’utilisation de chauffage industriel le plus étendu sur le plan de la technique des procédés est le traitement thermique des matériaux au sens le plus large du terme. Il peut s’agir des opérations de recuit, de soudage et de trempe ainsi que des processus de séchage, de calcination et d’enduction qu’exige un procédé de production déterminé.

Ainsi, la construction mécanique met en jeu de nombreux éléments qui sont exposés à des charges dynamiques et statiques élevées. Par conséquent, les sections et le coeur élastiques de la pièce à usiner doivent comporter des zones et des surfaces résistant à l’usure. Un réchauffement partiel pour trempe superficielle s’obtient fréquemment par trempe à induction (un exemple remarquable d’utilisation rationnele d’un traitement thermique à l’électricité).

D’intéressants développements récents ont porté sur la transformation de couches superficielles de fonte résistant à l’usure, par exemple sur des arbres à cames, par refusion partielle du matériau de surface. Comme source de chaleur, on utilise des chalumeaux au plasma à gaz inerte au tungstène à puissance  volumique de 10 kw/cm2.

Un autre procédé hautement spécialisé pour la trempe de surface est la nitruration de l’acier et de la fonte par échange d’ions. Dans les décharges lumineuses à forte intensité de courant du plasma, l’azote est incluse dans la surface des pièces à usiner. Ceci est dû au fait que quelques millimètres seulement avant d’arriver à la aurface de la pièce à usiner, les ions à forte accélération viennent rebondir avec une grande énergie cinétique contre la face extérieure du produit à traiter. L’énergie de l’impact se transforme en chaleur pour séparer les électrons et les atomes. Les atomes de fer pulvérisés se combinent avec les particules de plasma qui entrent facilement en réaction. Ces combinaisons se déposent à la surface, et l’azote fortement dissocitée pénètre dans la surfrace de la pièce. La nitruration par échange d’ions, ne dégage ni n’utilise aucune substance toxique, contrairement à ce qui se produit avec la nitruration par bain de sel.

Pour les biens de consommation tant privés qu’industriels, on a de plus en plus besoin d’éléments électroniques. La tendance va par conséquent aussi bien dans le sens d’une plus haute densité d’intégration sur une puce à semi-conducteurs, et des circuits complets d’ordinateurs et micro-processeurs que vers des exigences croissantes en matière de perfection cristalliné, d’homogénéité et de pureté des matières premières. A l’heure actuelle, on produit des monocristaux sous forme de cristaux à liaison ionoque (par exemple Si, Ge, Gu, No, Ta) et comme oxydes à haute pouvoir de fusion (par exemple des saphirs, des rubis, du wolframate) dans des installations d’étirage chauffées par résistances à haute température ou par induction. Le systéme doit être stabilisé en une plage de températures étroite dans laquelle les structures réticulaires polycristallines ou amorphes peuvent être exclues. On connaît depuis longtemps dejà le principe techniquement très intéressant de la dessication de matériaux mauvais conducteurs de l’électricité dans un champ alternatif à haute fréquence. Alors qu’autrefois, pour le chauffage et la dessication de produits en vrac de gros tonnages le gain de temps, et lorsqu’il s’agissait d’opératios spéciales, un résultat plus uniforme militaient en faveur de l’adoptation du chauffage à haute fréquence de préférence au procédé traditionnel, ce sont aujourd’hui les économies d’énergie qui se retrouvent de plus en plus au premier plan dans un  grand nombre d’utilisations possibles. Les installations à haute fréquence sont intéressantes pour les produits industriels dont le chauffage intégral exige avec les autres procédés des temps de chauffage plus longs en raison de leur médiocre conductibilité calorifique. Ceci s’applique également au domaine de  l’humidité résiduelle de ces produits.

Dans les procédés de chauffage traditionnels par convection, transmission de chaleur ou rayonnement, la chaleur doit être acheminée par la surface jusqu’au coeur du produit à sécher. La vitèsse de chauffage a toutefois des limites physiques: il n’est pas rare que l’on ne puisse choisir à volonté le température de surface et la conductibilité calorifique diminue au fur et à mesure que l’humidité diminue, ralentissant la vitesse de transmission de la chaleur.

Dans le séchage à haute fréquence, la chaleur est engendrée simultanément par le frottement interne des dipôles sur toute l’épaisseur d’un matériau homogène. On peut généralement obtenir très vite une montée en température jusqu’à la température d’évaporation des parties liquides, souvent par application d’une intensité de champ élevé.

Outre le séchage final de laizes de papier on pratique de plus en plus depuis le séchage de bobines de fils. Après blanchiment et teinture des fils bobinés sur des canettes, il faut procéder à un séchage n’impliquant pas de risques de détériorations des fils, ni de dommages pour les teintures et qui maintienne l’humidité finale dans d’étroites limites sur l’ensemble de la bobine pour obtenir un bon dévidage.

Les procédés de séchage par essorage centrifuge, extraction par pression et compression de l’air préchauffé permettent d’économiser de l’énergie et de ménager les fibres. Pour le séchage résiduel, on réutilisait principalement jusqu’ici des sécheure à claies (séchage par convention) à air chaud ou un séchage spécial (sécheur à vide, sécheur à compression) lesquels exigent toutefois pour répondre aux exigences de qualité des temps de séchage assez longs et par conséquent une grande dépense d’énergie. Or, la consommation d’énergie est particulièrement élevée notamment avec les grandes bobines de plus en plus utilisées aujourd’hui.

Les sécheurs à haute fréquence pour bobines de fils sont de simples sécheurs en tunnel comportant un système d’électrodes variables et un système de ventilation pour évacuer de l’étuve l’air chargé d’humidité. Les bobines disposées verticalement passent dans le champ des électrodes.  Grâce à des dispositions supplémentaires, on peut obtenir lorsqu’il s’agit de fils particulièrement délicats, une répartition de température uniforme dans la bobine. Les électrodes sont disposées de manière à obtenir à l’entrée une montée en chauffage rapide jusqu’à environ 90 à 950C; Grâce à un réglage particulier de l’électrode à haute fréquence, on peut augmenter l’intensité de champ au fur et à mesure que le chauffage progresse, ce qui ralentit la durée du séchage sans atteindre des températures très supérieures à 1000C.

On peut régler la durée du passage qui peut atteindre, par exemple pour différents fils tels que la laine, le coton, la fibranne, le lin, quarte à dix minutes. Les durées de passage corrrespondantes dans des sécheurs rapides à l’air comprimé sont de quatre à huit fois plus longues. C’est ainsi par exemple que pour un sécheur rapide conventionnel pour bobines croisées, à raison d’un débit de 300 à 600 kilogs de fils à l’heure, il faut une puissance au moteur de 132 à 264 kw le seul ventilateur radial, en fonction de la grandeur de la bobine. Les registres de tirage, peuvent être chauffés à l’énergie électrique. Par rapport à l’énergie électrique, ceci signifie que pour la seule production d’air comprimé il faut d’énergie électrique que pour l’ensemble du chauffage haute fréquence.

D’autres possibilités d’applications intéressantes du chauffage haute fréquence de matérlaux mauvais conducteurs sont le soudage des matières plastiques, le séchage de la soie de verre (fibres de verre), ainsi que le durcissement des liants dans les matériaux calorifuges et les panneaux de fibres de bois.

Les procédés électriques présentés jusqu’ici, tels que chauffage à l’arc, chauffage par induction, diélectrique, et par conduction, et jusqu’au chauffage par plasma et bombadement d’électrons, utilisent les avantages spécifiques de l’énergie électrique tels que dégagement de chaleur dans la pièce à traiter elle-même, à hautes puissances volumiques ou la capacité des  champs électromagnétiques à accélérer les électrons, à les réunir en faisceaux ou à les devier, ou à ioniser les gaz. Ceci signifie qu’une utilisation rationnelle sera déterminée d’une manière décisive par les propriétés spécifiques de l’énergie électrique.

Ce n’est pas toujours aussi évident dans des nombreux processus qui se produisent dans une étuve fermée, c’est-à-dire ou la chaleur est amenée de l’extérieur à la pièce à traiter. En ce qui concernе l’utilisation rationnelle de l’énergie du procédé, il est facile de prendre des décisions erronées car étant donné la multiplicité des procédés, chaque type de production comporte des particularités et n’est pas comporable aux autres modes d’exploitation. C’est précisément ici qu’il faudrait choisir sans idées préconçues dans chaque cas particulier l’agent énergétique de production de la chaleur de traitement qui apporte le plus d’avantages, en tenant compte de toutes les décisions secondaires.

Le procédé thermo-électrique qui dans ce domaine du traitement thermique a la plus grande importance, avec les étuves chauffées au combustible, est le chauffage indirect par  résistances, dans lequel la chaleur est engendrée par des éléments de chauffage disposés normalement dans une étuve fermée. La transmission de chaleur se fait par convection, rayonnement et conduction.

La carburation avec un gaz contenant du carbone dans un four à grande cuve, chauffé par résistances, est représentatif de la multiplicité de ces procédés. Le degré de carburation peut être réglé avec exactitude selon la nuance de l’acier. On peut régler avec autant exigée par chaque opération en respectant des tolérances de températures trés étroites.

L’évolution actuelle en metière de fours à résistances va dans le sens:

- de l’utilisation de matériaux isolants nouveaux;

- de températures élevées par adoption de conducteurs chauffante à haut pouvoir calorifique spécifique ;

- de tolérances de températures encore plus étroites ;

- d’étuves à plus grande capacité, et enfin

- d’atmosphères d’étuves à très grande pureté comme dans les étuves à vide.

 L’utilisation des pompes à chaleur dans les procédés industriels

Comme l’échangeur de chaleur ou les chaudières à récupération de chaleur perdue, la pompe à chaleur est surtout un groupe de récupération et de recyclage de la chaleur perdue. Contrairement aux appareils ci-dessus, elle peut toutefois amener la chaleur perdue dont on dispose d’un niveau de température très bas à un niveau de température élevé ce qui confère à cette source d’énergie thermique une plus haute valeur sur le plan des possibilités d’applications. Mais ceci ne vas pas sans utilisation d’énergie supplémentaire sous forme d’électricité ou de combustible. Sur le plan thermodynamique, l’utilisation de pompes à chaleur implique un cycle déterminé. C’est ainsi que dans le cours du temps, on a utilisé divers systèmes de pompes à chaleur avec des cycles différents les unes des autres. Les systèmes industriels les plus connus sont la pompe à chaleur par compression et le compresseur à vapeur charde. D’intéressants domaines d’utilisation sont le séchage et la cuisson ainsi que le chauffage de l’eau, de l’air et des bains. L’utilisation de la pompe à chaleur est particulièrement économique lorsqu’on a besoin en même temps d’énergie pour le chauffage et le refroidissement à différents stades du procédé .

A titre d’exemple d’un grand nombre d’applications possibles, nous allons expliquer brièvement les conditions et les besoins d’énergie, avec et sans utilisation de pompe à chaleur, en prenant comme exemple la galvanisation électrolytique de surfaces métalliques. Ces procédés de traitement des surfaces ont des avantages techniques et économiques considérables. Mais ce sont  de gros consommateurs d’énergie. Alors que dans les bains électrolytiques de dégraissage et de galvanisation il se produit une chaleur excédentaire, il faut chauffer les bains de traitement en amont ou en aval, la pompe à chaleur permet de coupler les besoins en énergie de refroidissement et de chauffage et de rendre superflus les besoins supplémentaires en énergie necessaires dans les exploitations conventionnelles pour le chauffage de bains et des locaux. La comparaison entre les graphes correspondants indique que les besoins en énergie final pour le chauffage et le refroidisement sont ramenés approximativement à un cinquième si l’on utilise une pompe à chaleur. L’utilisation d’énergie primaire elle-même est réduite de plus de la moitié par ce procédé. Les investissemente supplémentaires nécessaires sont amortis en un an pour les nouvelles installations et en deux ou trois ans lorsqu’il s’agit de transformer des instrallations déjà existantes en fonction des conditions locales d’une entreprise,  compte tenu des coûts actuels des investissements et de l’énergie.

Conclusion

Les procédés électro-thermiques industriels sont toujours considérés du point de vue de leur utilisation  rotionnelle, car ils entraînent des coûts d’énergie et la plupart du temps des coûts d’installation plus élevés que coût des procédés à chauffage par combustibles. Ceci est encore généralement valable aujourd’hui bien que les rapports coût/énergie existants à l’heure actuelle soient en faveur de la chaleur produite par l’électricité.

Les raisons de la faveur croissante des procédés thermo-électriques industriels au cours des dernières années sont plus à rechercher dans les avantages qui permettent de résoudre les problèmes d’environnement, de qualité du produit, d’automatisation, de matières premières, et de disponiblité de l’énergie que dans le rapport variable énergie/coût existants à l’heure actuelle soient en faveur de la chaleur produite par l’électricité.

Les raisons de la faveur croissante des procédés thermo-électriques industriels au cours des dernières années sont plus à rechercher dans les avantages qui permettent de résourde les problèmes d’environnement, de qualité du produit, d’automatisation, de matières premières, et de disponibilité de l’énergie que dans la rapport variable énergie/coût. A cet égard, les entreprises devraient toujours se décider non seulement en fonction de leurs besoins particuliers mais sussi en tenant compte de tout les facteurs mentionnés plus haut.

Les fabrications d’installations comme les entreprises de fournitures d’énergie se doivent d’informer aussi objectivement que possible leurs clients industriels communs sur l’utilisation la plus rationnelle de l’énergie même si très souvent cela semble aller contre leure propres intérêts.

 Les stations de transfert d’énergie par pompage

 1.     Leur principe de fonctionnement et leur rôle pour le réseau.

 Ce principe est simple puisqu’il consiste à echanger un volume d’eau entre deux bassins séparés l’un de l’autre par une dénivellation; l’eau, après avoir été refoulée par pompage dans le bassin supérieur, redescend ensuite vers l’usine, en actionne les turbines et est restituée dans le bassin inférieur.

L’intérêt économique d’un aménagement de ce type provient essentillement de la différence de valeur entre l’énergie utilisée pour le pompage, par exemple guand il s’agit d’énergie d’heures creuses, et celle produite par le turbinage pendant les périodes de pointe.

La première usine de puissance significative en France a été celle du Lac Noir, dans les Vosges, d’une puissance de 80 000 kw, mise en service en 1938; elle était alors associée à l’usine hydroélectrique de Kembs pour absorber les excédents d’énergie hydraulique au fil de l’eau!

Actuellement, outre l’intérêt économique strictement lié à la différence de la valeur des énergies d’heures creuses ou de pointe, l’évolution des besoins généraux en puissance du réseau explique le développement attendu des centrales de pompage; la puissance à desservir est en effet continuellement variable au fil des heures, des jours, des semanes et des mois. Les stations de transfert d’énergie outre leur fonction d’accumulateur d’énergie, ont les caractéristiques et qualités propres des aménagements hydroélectriques en général, c’est-à-dire notamment la souplesse; et le fait qu’elles ne soient plus complèment dépendantes du potentiel naturel permet de leur donner des puissances importantes assorties à la taille des autres équipements de production débitant sur le réseau.

Le rôle des centrales de pompage est ainsi renforcé par leur aide à une exploitation sûre et économique de ce réseau, soit en régime de marche normale (réglage de fréquence, suivi de la charge, marche en compensateur synchrone), soit en cas d’incidents (perte d’unité de production, chute de tension, surcharges de lignes…).

Ce rôle était autrefois joué en grande partie par les centrales de lac ou d’éclusée; la diminution relative de la part de l’hydraulique par suite de la raréfaction des sites gravitaires classiques vue aux chapitres précédents ne permet plus à ces centrales de jouer pleinement leur rôle. La mise en service des centrales de pompage permet de pallier économiquement cet effacement relatif et permet aussi à l’hydraulique de conserver sa place essentielle dans le réseau électrique français.

 2. Les centrales en service et l’évolution du parc.

 Le pompage se présente, soit mêlé à un schéma gravitaire classique dont il améliore la valorisation, soit dans un schéma de pompage pur.

Le développement de ce dernier type dépend bien sûr de l’existence d’une énergie à coût différencié suivant les jours ou les saisons; on peut également envisager des installations à très coutre durée d’utilisation, et bien situées géographiquement qui trouveraient une justification par leurs capacités à satisfaire aux besoins cinétiques particuliers du réseau.

Le tableau 2 indique la puissance installée et envisagée du parc de pompage.

 TABLEAU 2.- Puissance du parc de pompage (Puissance installée en GW) 

En service au 31/12/79  ……………………………                                      1,6

En cours de réalisation au 31/12/79  ………………                                      2.8 (1)

Puissance totale envisagée en 1990  ………………                                         6

Puissance totale à la fin du siècle … … … … … ...                                      11 à 13

 (1) Dans certains sites sont en outre installées des turbines classiques venant renforcer la puissance au moment du turbinage et la souplesse d’utilisation; la puissance totale de ces turbines en cours d’installation est de près de 0,8 GW

 On peut apprécier l’importance de ce programme en comparant ces puissances de pompage à la puissance totale actuelle du parc hydroélectrique français soit 19,3 GW

 L’énergie marémotrice

L’énergie marémotrice utilise, avec des ouvrages généralement plus importants, les techniques et les matériels de l’énergie hydroélectrique et il convient donс de dire quelques mots sur ses perspectives en France.

La position particulière de notre pays dans le développement des premières tecniques industrielles dans ce domaines et le caractère unique de l’usine de la Rance, font que l’histoire de l’énergie marémotrice est fortement ancrée dans l’histoire nationale.

On rapelle brièvement qu’une usine marémotrice utilise l’eau emmagasinée dans un ou plusieurs bassins créés sur la mer; la chute est celle résultant de la dénivellation produite par la marée, soit entre le mer et ceux-ci.

Les sites où l’utilisation de l’énergie de la marée est possible sont rares dans le monde: les plus favorables se situent dans des sones à marée de forte amplitude, c’est-à-dire pour la France, sur les côtes de la Manche, essentiellement entre la Bretagne et le Cotentin.

L’usine de la Rance, mise en service à la fin de 1966 et au début de 1967, est équipée de 24 groupes bulbes d’une puissance unitaire de 10 MW; sa productibilité moyenne annuelle est de l’ordre de 0,5 TWh et elle a déjà produit plus de 6 milliards de kWh. Dès 1970, sa disponibilité moyenne était de l’ordre de 95%, tout à fait comparable à celle d’une usine hydroélectrique au fil de l’eau; le bon état actuel des ouvrages et du matériel donne toute confiance dans son avenir.

La Commission présidée par M. Le Sénateur Pintat avait réexaminé, en 2005, un développement possible de cette énergie compte tenu des contraintes énergétiques pesant sur notre pays; dans d’autres pays (notamment au Ganada, en Grande Bretagne et en Corée du Sud) des études sont actuellement en cours; les deux premiers ont, temporairement au moins, une situation énergetiqué plus favorable que la France.

Ces contraintes énergétiques ne sont pas atténuées; d’auture part, il est techniquement possible de réaliser des aménagements; même bien plus importants que l’usine de la Rance. Les études actuellement reprises ne portent plus sur un projet bien déterminé ; en effect, préalablement, une étude de faisabilité s’impose sur quelques sites possibles; par ailleurs, au-delà des aspects technique et économique, certaines questions doivent être approfondies.

Il reste en particulier à etablir un bilan des contraintes d’ordre écologique pouvant intervenir, d’une part dans la définition de tels ouvrages et dans leurs conditions d’exploitation, d’autre part sur le choix d’implantation; enfin, l’impact socio-économique dans les sones concernées doit être apprécié sous toutes ses formes, de façon à parvenir à un consensus aussi large que possible dans les régions concernées.

Dans ce domaine d’une énergie renouvelable pour lequel notre pays dispose d’un potentiel certain, le dossier méritait dans les circonstances actuelles, d’être ouvert de nouveau ; c’est en le mettant à jouer et en le complétant que l’on pourra disposer des éléments nécessaires à toute prise de décision.

 Conclusion

L’énergie hydroélectrique est toujours aussi vivante dans notre pays; sa place, même si elle ne peut plus que diminuer en valeur relative pour ce qui est de l’énergie (exprimée en TWh ou en Mtep) compte tenu des limites apportées par les contraintes d’environnement et la raféfaction progressive des sites disponibles, reste primordiale pour l’exploitation des réseaux et sa contribution en puissance conservera son importance, grâce notamment au suréquipement des usines existantes et à l’apport des centrales de pompage.

C’est ainsi que l’équpement total en cours de réalisation représente une puissance de plus de 4500 MW contre 3000 MW aux plus beaux moments du développement de l’hydraulique gravitaire classique; de leur côté les dépenses d’investissement en 2010 dépasseront les 2 milliards de francs (hors T.V.A. déductible) et se matiendront à ce niveau élevé les prochaines années.

A côté des grands équipements qui ne peuvent être réalisés que par E.D.F. ou la C.N.R., des petites chutes hydroélectriques seront également ausceptibles d’être construites; la consistance et l’intérêt des projets correspondants seront le plus souvent appréciés au plan local.

Enfin, les perspectives offertes par l’énergie marémotrice sont à considérer et il est normal que la France qui dispose avec l’usine de la Rance de l’unique expérience mondial à échelle industrielle ne les néglige pas pour l’approvisionnement énergétique du pays.

 Терминологический французско-русско-казахский словарь-минимум для теплоэнергетических специальностей

A 

acier (m) -

сталь

болат, құрыш

 - brut

сырая сталь

шикі өңделмеген болат

aciérie (f) -

сталелитейный (сталеплавильный) завод; металлургическое предприятие

болат құятын зауыт (болат балқытатын); металлургиялық кәсіпорын

agent (m) -

1. фактор; средство;

1. амал, құрал, әдіс, тәсіл, фактор;

 

2. вещество; реактив; агент

2. зат; нәрсе; реактив; агент

arbre (m) -

вал; ось; шпиндель

білік; белдік; ось (айналма білік)

 - à cames

кулачковый вал (ик)

жұдырықша білік

arc (m) -

дуга, дуговой разряд

доға, доғалық разряд

 B 

bain (m) -

бак, ванна

бак, сауыт, ванна

 - électrolytique

электролитическая ванна

электролиздік ванна

 - de galvanisation

ванна для цинкования

мырыштауға арналған ванна

 - de traitement

обрабатывающий раствор

өңделінетін ерітінді

billette (f) -

слиток; заготовка; сутунка

кесек; дайындау

blanchiment (m) -

беление; отбелка; отбеливание; бланшировка

оңу; ағарту; аққа бояу; бұлау,

brûleur (m) -

горелка; форсунка

жанарғы, шілтер; бүріккіш

buble (m) -

1.     капсула (гидроагрегата)

2. капсульный гидроагрегат

1. капсула 2. капсулды гидроагрегат

 C 

calcination (f) -

1.     обжиг, прокаливание

2.     кальцинация

1. өртеу, күйдіру, балқыту; 2. күйдіру

calorifuge (m) -

1.теплоизоляция, теплоизоляционный материал

2.теплоизолятор, термоизолятор

1.                 жылу оқшауламасы, жылу оқшаулағыш материал 2. жылу оқшаулатқыш, термооқшаулатқыш

canette (f) -

1. початок; шпуля;         

2. электрозапал

1. собық, жіп орайтын тетік; 2.электрмен тұтандырғыш

capacité (f) -

1. способность; 2. емкость, вместимость; 3. пригодность; 4. производительность, мощность

1.     қабілеттілік;

2.сыйымдылық, сыйысымдылық;

3. жарамдылық;

4. өнімділік, қуат

cémentation (f) -

цементирование; цементация, химико-термическая (диффузионная) обработка

цементтеу; цементпен толтыру, химиятермия-лық (диффузиялық) өңдеу

centrale (f) -

1. центральная станция (машинная, тепловая);

2. электростанция

1.  орталық станция (машиналық, жылулық); 2. электр станциясы

 - de pompage -

насосная станция

сорғы станциясы

 - d’éclusée -

гидроэлектростанция со шлюзом

шлюзді гидроэлектро-станциясы

chaleur (f) -

тепло; теплота; тепловая энергия; тепловой эффект; теплосодержание

жылу; жылулық; жылулық энергиясы, жылулық құбылыс, жылулық құрамы

chalumeau (m) -

паяльная трубка, горелка сварочного аппарата, паяльная горелка

дәнекерлейтін түтік, балқымалы аппарат шілтері, дәнекерлейтін жанарғы

 - à plasma -

плазменная горелка

плазмалық жанарғы

chauffage (m) -

1. нагрев, нагревание; обогрев; разогрев; 2. накал; 3. отопление; 4. топка; 5. дожигание

1. қызу, қыздыру; жылыту; 2. қыздыру;

3. жылыту; 4. оттық;

5. жағып бітіру

choc (m) -

1.     удар; 2. столкновение;

3.     импульс, толчок

1. соққы; 2. соқтығысу;

3. импульс, түрткі, дүмпу

claie (f) -

1.     грохот, сито, решето;

2. решетка

1. елек, тор, күрсіл;

2. торкөз

clarté (f) -

1.     свет;  2. прозрачность;

3. светосила

1. жарық; 2. тұнықтық, мөлдірлік; 3. жарықтық күш

coke (m) -

кокс

кокс, күйдірілген тас көмір

combustible (m) -

топливо, горючее

жанармай, отын

combustion (f) -

1. сгорание; горение;

2. сжигание

1. жану, өртену; 2. өртеу

compétitif -

1.     конкурентоспособный;

2. грозящий конкуренцией

1.бәсекелеске қабілеттілігі; 2. бәсекемен сескендіретін

compression (f) -

1.сжатие, сжимание; сдавливание; 2. нагнетание;

3. деформация сжатия;

4. давление; 5. прессование

1.сығу; басу, сығылу;

2. қысымдау;

3. сығылудың өзгерісі;

4. қысым; 5. престеу

conductibilité (f) -

1. проводимость;

2. электропроводность

1. өткізгіштік;

2. электр өткізгіштік

 - calorifique -

теплопроводность; удельная теплопроводность

жылу өткізгіштік; меншікті жылулық өткізгіштігі

convection (f) -

конвекция; конвективный теплообмен

ауыстыру; алынған жылумен алмасу

convertisseur (m) -

1. конвертер; 2. умформер; преобразователь; 3. вальцовый размольный станок

1. өзгерткіш;

2. түрлендіргіш;

3. жанышқыш үгітетін станок

coulée (f) -

1. литье, отливка (изделия);

2. отливка; заливка (форм)

1. құю, құйыс (бұйым);

2. құйып шығару

 - en coquille -

литье в кокиль, кокильное литье

кокилге құю, кокилдік құю

courant (m) -

электрический ток

электр тоғы

coût (m) -

цена, стоимость, себестоимость

баға, құн, өзіндік құны

cubilot (m) -

вагранка; шахтная печь

металдарды балқытатын шахта пеші

cuisson (f) -

1. прокаливание, обжиг;

 

1. қыздырып балқыту, күйдіру;

 

2. спекание, коксование

2. бірігу, жентектелуі, көмірді қалдыққа айналдыру

 D 

défi (m) -

вызов

шақыру

dégraissage (m) -

обезжиривание

майын алып тастау

dénivellation (f) -

1. превышение, разность высот;

2. вертикальное смещение

1. арттыру, биіктігінің айырымы; 2. тігінен ығысу

déperdition (f)

убыль, потеря (тепла, энергии)

тартылуы, кемуі, шығыны (жылудың, энергияның)

dessication (f) -

сушка, высушивание, обезвоживание

кептіру, құрғату, сорғыту

dispositif (m) -

устройство, приспособление; прибор, аппарат, установка

құрылғы, тетік аспап; қондырғы, құрал, сайман

durcissement (m) -

повышение твердости, твердение

қаттылықтың жоғары-лауы, қатаюы

 E 

électricité (f) -

электричество

электр

énergie (f) -

энергия

энергия

 - nucléaire -

ядерная энергия

ядролық энергия

 - marémotrice -

гидравлическая энергия

гидравликалық энергия

entartrage (m) -

отложение накипи (в котле)

(қазанда) қаспақтың жиналуы

équilibrage (m) -

1.уравновешивание, балансировка; компенсация;

2.симметрирование, выравнивание

1. біркелкіге келтіру, теңгеру; қарымталау;

2. симметриялы ету,  тегістеу

étirage (m) -

1. вытягивание, растягивание;

2. прокатка, протяжка

1.  тарту, созу, керу;

2. прокаттау

étuve (f) -

сушильная печь, камера

кептіретін пеш, камера

 - à vide -

вакуум-сушильный шкаф

вакуумдік-кептіргіш шкаф

évaporisation (f) -

испарение; парообразование

булану; бу бөлінуі

extrudage (m) -

выдавливание (прессование) через очко

сығу (престеу), саңылау (тесік) арқылы

 F 

fer (m) -

железо

темір

ferraille (f) -

железный или стальной лом

темір немесе болат сүймен

fibranne (f) -

целлюлозное волокно

целлюлоза- талшығы

fibre (f) -

волокно, фибровая ткань

талшық, тал жіп, фибрадан жасалған мата

fonderie (f) -

литье

құю, құйыс

fonte (f) -

чугун

шойын

 - grise

серый чугун

сұр шойын

 - de moulage

литейный чугун

құйылған шойын

formage (m) -

формовка, придание определенной формы, формирование, штамповка

форма беру, белгілі бір пішінді беру, штампылау

four (m) -

печь

пеш, ошақ

 - à arс

дуговая печь

доғалы пеш

 - à barreau

печь с колосниками

желтартқышы бар пеш

 - à chauffage

печь с обогревом

қыздырғышы бар пеш

 - à creuset

тигельная печь

тигельді пеш

 - à cuve

шахтная печь

шахта пеші

 - de fusion

плавильная печь

балқыту пеші

 - à induction

индукционная печь

индукциялық пеш

 - de maintien

томильная печь

бұқтыру пеші

 - à résistance

(электро) печь сопротивления

кедергі пеші

frais (m, pl) -

издержки, расходы, затраты

шығын кеткен қаражат

 - d’investissement

капитальные затраты

үрделі шығындар

fréquence (f) -

частота

жиілік

frottement (m) -

трение

үйкеліс

fusion (f) -

плавление, плавка

балқыту, еріту

 G 

gain (m) -

выигрыш, прибыль, доход

ұтыс, пайда, табыс

 - de temps

выигрыш во времени

уақыт бойында ұтыс

gaz (m) -

газ

газ

 - nocif

вредный, отравляющий газ

зиян, улы газ

 - brûlé

отрабoтавший газ, продукты сгорания газа

өңделген газ, жанатын газ өнімі

 H 

homogénéité (f) -

гомогенность, однородность

біртектес, гомогенді

houille (f) -

каменный уголь

тас көмір

humidité (f) -

влажность, сырость

ылғалдық, дымқылдық

 I 

impact (m) -

1.     удар, столкновение;

2.     ударное испытание

1. соққы, соқтығысу;

2. соққыға тексеру

impliquer -

1. впутывать, замешивать, вовлекать; 2. содержать в себе, заключать

1. тарқату, араластыру, еліктіру; 2. ішінде ұстау, қорытындыға келу

induction (f) -

индукция; наведение (электри-ческого тока), индуктирование, индукцирование

индукция; бағыттау, индукциялау, индуктірлеу

inférieur, - e -

нижний

төменгі, астыңғы

innover -

1. вводить новшества;

2. вносить изменения в…

1. жаңалық енгізу;

2. өзгеріс енгізу

 L 

laminage (m) -

1.     прокатка;

2. сплющивание, вальцевание

1. прокаттау;

2. майыстыру, үгіту

laminoir (m) -

1.     прокатный стан;

2. вытяжной прибор

1. прокатты станок;

2. сору құрылғысы

lingot (m) -

слиток, болванка, чушка

кесек, кесек темір, металл

lingotière (f) -

изложница

баяндаушы, мазмұнын айтып беруші

M 

matriçage (m) -

штамповка; ковка в штампах; вырубка

штамптау; шауып алу; кесіп алу

matière (f) -

1.     материя, вещество;

2. материал

1. материя, зат, нәрсе;      2.  материал

- première (f) -

сырье, сырой материал, природный материал

шикі зат, шикі өнім, табиғи өнім

matériau (m) -

материал

материал

mazout (m) -

мазут

мазут

mediocre -

среднего размера

орташа өлшем

métalloïde (m) -

металлоид

металлойд

montée (f) -

1. подъем, высота подъема, ход вверх; 2. набегание

1. көтеру, көтерме биіктігі, жоғары жылжыту; 2. жиырылу

moulage (m) -

литье, отливка

құю, құйып шығару

moyen,-ne-

средний

орташа

nitruration (f) -

азотирование; азотизация; нитрирование

азоттау; азотизация; нитриттау

 O 

outillage (m) -

1.     набор инструментов; приборы; аппаратура;

2. оснащение, оборудование;

3. инвентарь

1. аспаптар жиынтығы; құралдар, аппаратура;

2. жабдықтау, құрылғылар; 3. инвентарь

 P 

pétrole (m) -

нефть

мұнай

plage (f) -

1.     участок поверхности;

2. область, диапазон

1. тегіс беттің бөлігі;           2. облыс, ауқым

poche (f) -

ковш

ожау, шөміш

- de coulée

различный ковш, литейный ковш

әртүрлі шөміш, құятын шөміш

pompe (f) -

насос

сорғы

- à chaleur

тепловой насос

жылулық сорғы

pression (f) -

давление

қысым

procédé (m) -

метод, способ, прием, подход, система работ

өдіс, тәсіл, қабылдау, жақындау, жұмыс жүйесі

profit (m) -

прибыль

табыс

purifier -

очищать

тазалау

 R 

raréfaction (f) -

1. разрежение;              

2. рассеивание;

3. разжижение

1. сирету;

2. ыдырату;

3. сұйылту, сирексіту

rayonnement (m) -

1.     излучение, радиация, лучеиспускание;

2. сияние, блеск, ореол

1. сәуле шығару, радиация сәулеленуі;        2. жылтырау, сәуле жиек

réacteur (m) -

1.     реактор;

2. реактивный двигатель

1. реактор;

2. реактивті қозғалтқыш

 

 

 

reconversion (f) -

реконверсия, переоборудование

қалпына келтіру, қайта жабдықтау

récupération (f) -

1.     рекуперация, регенера-ция, восстановление, повторное использование, возврат;

2. извлечение, выделение, осаждение

1.     рекуперация, регенерация, қайта қалпына келтіру, қайта қолдану, шығара қайтару;

2.                 бөліс, бөлу, тұндыру

recyclage (m) -

повторная циркуляция, рециркуляция; рециркуляционный цикл; возвращение в цикл

қайта айналмалы цикл; циклға айналып келу

réseau (m) -

1. сеть; система; 2. схема, сеть, цепь, многополюсник

1. желі; жүйе; 2. сұлба, тізбек, көпполюстік

résidusi -

остаточный

қалған қалдық

réticulaire -

решетчатый; сетчатый; ретикулярный

кереге көз; торлы; тор көзді

 S 

séchage (m) -

сушка, просушка

кептіру, құрғату

sécheur (m) -

1. сушилка;

2. осушитель, сушитель

1. кептіргіш;

2. құрғатқыш

- à l’air chaud

сушка с горячим воздухом

ыстық ауамен кептіру

- à vide

ваккумная сушилка

вакуумді кептіргіш

site (m) -

1. местность;

2. местоположение; место; позиция

1. жер, орын;

2. орналасқан жері; позиция

soudage (m) -

1.сварка; 2. пайка

1. балқыту; 2. дәнекерлеу

 T 

taux (m) -

1. расценка; такса

2. проценты

1. кесімді баға; бағалау, баға қою;

2. пайыз

teinture (f) -

1. краска; окраска;

2. крашение

1. бояу; затты бояу;

2. сыр, сырлау

traitement (m) -

обработка

өңдеу, өңдеп шығару

trempe (f) -

закалка

закал

tungstène (m) -

вольфрам

вольфрам

 U 

usiner -

1. обрабатывать сырье;

2. вырабатывать (изготовлять) на заводе

1. шикі зат өңдеу;

2. зауыдта өнім өндіру (дайындау)

usure (f) -

износ; изнашивание

тозу, тоздыру

 résistant à l’ -

износостойкий

тозбайтын

utilisation (f) -

использование, применение

қолдану, іске асыру

     V 

vide (m) -

пустота, вакуум

бостық, қуыстық, вакуум

Список литературы

 1. Revue Générale de l’Életricité. – Paris: Cedex, 2005. 

 

Содержание  

Préface................................................................................................................. 3

Energie et indépendance........................................................................................ 3

Energie et croissance économique......................................................................... 3

Energie et democratie............................................................................................ 4

Utilisation rationnelle de l’énergie pour des traitements thermiques industriels........... 5

Tendances de l’évolution de l’utilisation rationnelle du courant dans les procédés thermiques industriels............................................................................................................. 7

Fusion des métaux................................................................................................ 7

Thermoformace de métaux.................................................................................... 9

Traitement thermique de métaux et metalloïdes..................................................... 10

L’utilisation des pompes à chaleur dans les procédés industriels........................... 13

Conclusion......................................................................................................... 14

Les stations de transfert d’énergie par pompage................................................... 15

L’énergie marémotrice......................................................................................... 16

Conclusion......................................................................................................... 17

Терминологический французско-русско-казахский словарь-минимум.............

для теплоэнергетических специальностей....................................................... 19

Список литературы.......................................................................................... 28